Motivation après 45 ans : ce n’est pas une question de volonté
- Stéphane Lapeyre

- 17 sept.
- 5 min de lecture
“Je sais ce que je devrais faire… mais je ne le fais pas.” Ou encore : Lundi matin. Réveil à 5h30.
"Cette fois, c'est différent. Je vais m'entraîner tous les matins avant le travail."
Mercredi soir. "Bon, j'ai raté deux journées, mais ce n'est pas grave. Je recommence demain."
Dimanche suivant. "Décidément, je n'ai aucune volonté..."
Si ce scénario vous dit quelque chose, ce n'est pas votre volonté qui est défaillante.
Et si ce blocage que tu interprètes comme un manque de volonté n’était en fait qu’un problème de stratégie ?
Voici comment reprendre le pouvoir, sans pression, sans excuses, mais avec méthode.
La volonté, cette arnaque bien marketing
On nous vend la volonté comme le saint Graal du changement.
Les réseaux sociaux débordent de citations inspirantes : "Là où il y a une volonté, il y a un chemin", "Vouloir, c'est pouvoir"...
Pourtant, la volonté fonctionne comme une batterie : elle se décharge et a besoin d'être rechargée.
👉 Une motivation passagère, c'est après avoir vu un documentaire inspirant ou lu un article motivant.
👉 Une motivation durable, c'est un système qui fonctionne même quand vous n'en avez pas envie.
Cette différence est cruciale, car :
vous vous sentez motivé... 20% du temps,
vous vivez votre routine... 80% du temps,
et c'est dans ces 80% que tout se joue.
La motivation durable repose sur des piliers concrets. Elle peut venir de :
un environnement structuré (tout préparé à l'avance),
des habitudes automatiques (plus besoin de réfléchir),
des systèmes de rappel (agenda, alarmes, rituels),
un accompagnement personnalisé (coach, partenaire d'entraînement),
des objectifs ajustés à votre réalité quotidienne.
👉 Résultat : même sans motivation, vous continuez d'avancer.
📊 Statistique québécoise
🔎 Selon l’Institut national de santé publique du Québec (2023) :
Au Québec, les statistiques sur les habitudes santé révèlent une réalité frappante :
Seulement 50% de la population québécoise de 15 ans et plus pratique une ou plusieurs activités physiques de loisir au moins une fois par semaine
La proportion de personnes actives dans leurs loisirs et leurs déplacements a diminué : de 38% depuis 2020-2021
Les femmes sont moins actives que les hommes dans tous les groupes d'âge
👉 58 % des Québécois de 45 à 64 ans disent avoir des difficultés à maintenir de saines habitudes de vie sur le long terme.
Les raisons principales ?
Manque de temps
Absence de structure
Doutes sur l’efficacité
💡 Ce n’est donc pas le manque de volonté qui freine les gens.
C’est l’absence d’un plan concret, adapté à leur réalité.
Ce que je vois sur le terrain
👩 Isabelle, 51 ans, veut reprendre sa forme physique. Elle a l’énergie… mais son programme change toutes les semaines, elle saute les repas et vise la perfection.
Elle abandonne au bout de 3 semaines.
👨 Marc, 58 ans, veut “s’y remettre sérieusement”.
Il commence fort : 5 entraînements, diète stricte… puis épuisement, culpabilité, retour au point zéro.
👉 Ce qu’il leur manquait : un plan simple, progressif, structuré, construit autour d’eux, pas autour d’un modèle générique.
Une lecture plus lucide : vous combattez votre cerveau
"Je vais me lever à 5h pour m'entraîner."
"Je vais préparer tous mes repas le dimanche."
"Je vais méditer 30 minutes par jour."
"Je vais arrêter le sucre du jour au lendemain."
🎯 Ces résolutions sont vouées à l'échec.
Pourquoi ? Parce qu'elles ignorent totalement votre réalité.
Résultat :
Vous luttez contre vos habitudes actuelles au lieu de les transformer.
Vous épuisez votre énergie mentale à prendre des décisions au lieu d'automatiser.
Et vous retombez dans le cycle dès que la motivation initiale s'estompe.
👉 Le vrai problème n'est pas votre manque de discipline. C'est que vous essayez de changer trop de choses à la fois.
Et un cerveau surchargé ne prend pas de bonnes décisions. Il revient à ce qu'il connaît.
💡 Des recherches en neurosciences comportementales montrent que notre cerveau privilégie toujours la facilité et l'économie d'énergie. C'est pourquoi les habitudes automatiques sont plus puissantes que la volonté consciente.
Traduction : quand vous êtes fatigué ou stressé, votre cerveau reprend le contrôle et vous ramène vers vos anciens schémas.
Une nouvelle approche : bâtir un système qui vous porte
👉 Au lieu de compter sur la volonté, construisez un environnement qui facilite vos choix.

Tu n’as pas besoin de discipline extrême. Tu as besoin de repères.
Voici ce qui change quand tu suis un cadre clair :
Sans plan | Avec plan |
Tu doutes | Tu avances avec confiance |
Tu forces | Tu ajustes intelligemment |
Tu culpabilises | Tu comprends tes cycles |
Tu t’égares | Tu reviens à ta base |
🎯 La discipline, ce n’est pas l’effort constant. C’est la capacité à revenir à un cap quand tu t’en éloignes.
Que faire concrètement pour créer votre système
Voici 5 étapes pour construire un plan qui marche, même quand vous n'avez pas envie :
1. Cartographier votre réalité actuelle
→ À quelles heures avez-vous le plus/moins d'énergie ?
→ Quels sont vos vrais créneaux libres (pas ceux que vous aimeriez avoir) ?
2. Commencer ridiculement petit
→ 10 minutes de mouvement, pas 1h d'entraînement
→ 1 repas préparé, pas toute la semaine
→ L'objectif : créer l'habitude, pas la performance
3. Automatiser les décisions difficiles
→ Préparer vos affaires la veille
→ Même heure, même lieu, même séquence
→ Éliminer les "Qu'est-ce que je fais aujourd'hui ?"
4. Prévoir les obstacles prévisibles
→ Plan B si vous manquez de temps
→ Plan C si vous êtes malade
→ La flexibilité, c'est la durabilité
5. Mesurer les bonnes choses
→ Pas "combien j'ai perdu", mais "combien de fois j'ai respecté mon plan"
→ Pas "à quelle vitesse", mais "depuis combien de semaines consécutives"
5 repères pour bâtir un plan motivant
Définis un minimum réaliste par semaine (ex. : 2 entraînements, 3 repas structurés, 1 moment pour toi)
Planifie tes actions dans ton agenda pro (si ce n’est pas dans ton horaire, ce n’est pas réel)
Utilise un suivi simple : tableau imprimé, journal, appli — ce qui fonctionne pour toi
Célèbre la constance, pas l’intensité
Entoure-toi d’un cadre humain : coach, entraîneur
💡 Un bon plan n’a pas besoin d’être parfait. Il a besoin d’être possible… et suivi.
🎯 La clé ? Ne pas viser la motivation parfaite, mais la constance imparfaite.
Conclusion : La motivation est le résultat, pas le point de départ.
Au Québec, malgré les résolutions de la nouvelle année, 66% des personnes abandonnent leurs résolutions santé avant la fin février.
Pourquoi ? Parce qu'elles comptent sur la volonté au lieu de miser sur les systèmes.
Il est temps de changer de paradigme.
Arrêtez de vous demander "Ai-je assez de volonté ?" et commencez à vous demander "Mon environnement facilite-t-il mes bons choix ?"
Un bon plan vous porte quand vous n'avez plus de force.
Une bonne routine fonctionne quand vous n'avez plus d'inspiration.
Vous n'êtes pas "pas motivé", vous êtes mal organisé.
Et ça, contrairement à la volonté, c'est complètement réparable.
👉 Votre motivation fluctue. Vos systèmes restent.
Et quand vous construisez les bons systèmes, vous retrouvez plus que de l'énergie : vous retrouvez la confiance en votre capacité à tenir vos engagements envers vous-même.
Tu crois que tu dois “retrouver la motivation” pour agir ?Non.
Tu dois agir avec clarté, et la motivation viendra en retour.
Un bon plan fait 3 choses :
il te soutient dans les jours moyens,
il te relance dans les jours creux,
et il te structure dans les jours forts.
Et c’est ce que je t’aide à bâtir.
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