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Retraités actifs : vous êtes loin d’avoir dit votre dernier mot.

La retraite, c'est censé être le début de la belle vie, non ?

Pourtant, voici une statistique qui fait réfléchir : à 70 ans, vous avez perdu la moitié de votre masse musculaire comparé à vos 30 ans. Et ça continue : chaque année après 40 ans, vous perdez entre 1 à 2 % de votre masse musculaire.

Sans intervention, cette fonte musculaire – qu'on appelle sarcopénie – touche jusqu'à 50 % des personnes de plus de 80 ans.

Mais avant que vous fermiez cet onglet en soupirant "trop tard pour moi", attendez.

Car j'ai trois mythes à déconstruire qui vont vous prouver que non seulement ce n'est pas fini, mais que vos meilleures années peuvent encore être devant vous.


Mythe #1 : "Je suis trop vieux pour commencer la musculation"

Faux. Archifaux.

Des études menées sur plus de 30 000 seniors de 65 ans et plus ont démontré quelque chose de spectaculaire : faire de la musculation seulement deux fois par semaine réduit de 41 % le risque d'arrêt cardiaque mortel, de 19 % les cancers fatals, et de 46 % les risques de maladies mortelles en général.

Vous avez bien lu : deux séances par semaine.

Le plus beau dans tout ça ? Des personnes de plus de 90 ans ont amélioré leur force musculaire avec un entraînement adapté. Alors si vous avez 55, 65 ou 75 ans et que vous pensez qu'il est "trop tard", désolé de vous contredire, mais la science n'est pas de votre côté sur ce coup-là.


“Attention, la sédentarité est en train de vous voler 5, 10, 15 années de vie de qualité.”

Mythe #2 : "À mon âge, faut y aller mollo"

Oui... et non.

Bien sûr, on ne vous demande pas de soulever 200 livres dès la première séance. Mais "y aller mollo" ne veut pas dire "ne rien faire d'exigeant". En fait, c'est souvent l'inverse qui pose problème : beaucoup de retraités sous-estiment ce que leur corps peut encore accomplir.

Le vrai danger ? L'inactivité. Pas l'effort progressif et bien encadré.

Votre corps a besoin d'une stimulation musculaire suffisante pour maintenir sa force et sa vitalité. Les exercices contre résistance – musculation, bandes élastiques, poids de corps – sont justement ce qui inverse la perte musculaire.

Ce n’est pas de la “performance”. C’est de l’anticipation intelligente.

Et contrairement à ce qu'on pensait autrefois, la marche seule ne suffit pas (même si c'est excellent).


Mythe #3 : "Les douleurs et la fatigue, c'est normal à cet âge"

C'est vrai qu'avec les années, le corps change. Mais il y a une nuance cruciale : la douleur chronique et la perte d'autonomie ne sont pas une fatalité.

La sarcopénie, cette perte progressive de masse et de force musculaire, entraîne effectivement plus de chutes, plus de fractures, et plus de perte d'autonomie. Mais le mot important ici, c'est "entraîne" – parce que ça peut être évité.

Quand vous renforcez vos muscles, vous ne faites pas que "prendre du volume". Vous :

  • Protégez vos os (adieu l'ostéoporose)

  • Améliorez votre équilibre (moins de risques de chutes)

  • Boostez votre métabolisme (meilleur contrôle du poids)

  • Préservez votre autonomie (continuer à faire ce que vous aimez)

  • Maintenez vos fonctions cognitives (oui, l'exercice aide votre cerveau aussi)


Ce n’est pas votre âge qui vous éteint. Ce sont les récits qu’on colle à votre âge.

La vraie question est :« Qu’est-ce que je peux gagner, maintenant, si je décide d’investir sur moi ? »

Au Québec, en 2020-2021, près d’un tiers seulement des personnes de 65 ans et plus sont considérées comme actives dans leurs loisirs et leurs déplacements (environ 32 %).Statistique Québec

Ça veut dire quoi, concrètement ?

  • Que plus de deux personnes sur trois passent à côté d’un levier majeur de santé.

  • Que l’immense majorité ne profite pas pleinement de leurs années “libérées” pour renforcer leur corps.

  • Le chiffre qui fait mal : seulement 9 % des seniors pratiquent la musculation deux fois par semaine. Ça veut dire que 91 % passent à côté de bénéfices majeurs pour leur santé et leur qualité de vie.


On vit plus longtemps… mais pas forcément mieux. Et une grande partie de ce “mieux” dépend de ce que vous faites maintenant.

Vous n’êtes pas en fin de parcours. Vous êtes dans une zone où chaque décision pèse plus lourd.


Exemple concret : Jean, 67 ans – “Je pensais juste finir tranquille”

Jean, 67 ans, venait pour car il avait une petite bedaine (menteur, un grosse🙂) et des maux de dos. En réalité, il avait surtout intégré cette phrase :

« À mon âge, on ne peut plus demander grand-chose. »

Il ne se plaignait pas. Il ne faisait pas d’histoires. Il “acceptait”.

Mais il souffrait en silence de :

  • monter les escaliers en tirant sur la rampe,

  • se lever péniblement du fauteuil,

  • décliner des activités parce qu’il se sentait pas assez en forme.


On a commencé par le basique :

– respirer mieux,

– améliorer sa mobilité

– renforcer ses jambes,

– sécuriser ses appuis,

– structurer 2 séances par semaine.


Après quelques mois, ce n’est pas juste son dos qui allait mieux. C’est sa façon de profiter de sa vie.


Vous méritez mieux que "survivre" à la retraite.

La retraite, ce n'est pas le début du déclin. C'est le moment où vous avez enfin le temps de prendre soin de vous vraiment. De bouger non pas parce qu'il le faut, mais parce que ça vous fait du bien. De retrouver de la force, de la vitalité, de la confiance.

Ce n’est pas l’âge qui décide si vous allez devenir fragile. C’est ce que vous faites — ou pas — de ce que vous avez encore.

La vraie question est :

« Qu’est-ce que je veux vraiment vivre dans les 10, 15, 20 prochaines années… et qu’est-ce que je suis prêt à ajuster pour y arriver ? »

Vous êtes loin d'avoir dit votre dernier mot. Mais pour ça, il faut passer à l'action.


Prêt(e) à reprendre le contrôle de votre santé ?

Je propose une consultation gratuite pour discuter de vos objectifs, de votre situation actuelle, et voir comment on peut travailler ensemble pour que vous retrouviez force et vitalité.


Parce que vous n'avez pas dit votre dernier mot. Loin de là.

Stéphane, fondateur de Mon coach à moi Entraîneur privé & Coach en santé globale – Québec, Canada









 
 
 

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