Régularité ou intensité après 45 ans : que choisir pour rester en forme durablement ?
- Stéphane Lapeyre

- 24 juil.
- 3 min de lecture
Après 45 ans, faut-il s’entraîner dur ou s’entraîner souvent ?
Cette question revient souvent chez mes clientes et clients. Et si la clé pour progresser durablement n’était pas de forcer plus… mais de tenir plus longtemps ?
Découvre pourquoi la régularité surpasse l’intensité quand il s’agit de santé, d’énergie et de forme physique après 45 ans.
Mais avant cela, on va contextualiser pour s'assurer d'une bonne compréhension.
L’intensité, ce n’est pas tout donner à chaque séance. C’est le choix délibéré de se dépasser à certains moments clés, sans chercher à compenser ses excès ou à s’épuiser. Une intensité bien dosée est ponctuelle, ciblée, et au service d’un progrès durable — pas d’une culpabilité passagère.
✳️ Par exemple : faire un entraînement de 60 minutes à haute intensité un lundi matin pour "effacer" les excès du week-end n’est pas de l’intensité intelligente. C’est une réaction émotionnelle. La vraie intensité, c’est oser rester stratégique : travailler fort sur 1 ou 2 exercices clés.

Pourquoi tant de gens croient encore que “plus c’est dur, mieux c’est” ?
Dans l’imaginaire collectif, on associe souvent performance à sueur, souffrance et dépassement. C’est ce qu’on voit partout : des entraînements extrêmes, des défis de 30 jours, des transformations fulgurantes. Mais ce que ces images ne montrent pas, c’est :
les blessures à répétition,
la fatigue chronique,
et surtout… la difficulté à tenir dans le temps.
👉 Après 45 ans, ton corps n’a plus les mêmes capacités de récupération qu’à 25. Il devient alors contre-productif de miser uniquement sur des efforts intenses et irréguliers.
Ça ne signifie pas "ne pas forcer" mais le faire intelligemment et avec le bon dosage.
De plus, "forcer" ne signifie pas finir couché par terre en sueur.
Ce que dit la science (et l’expérience terrain)
De nombreuses études le confirment : la régularité d’une activité physique modérée est bien plus bénéfique pour la santé métabolique, hormonale et musculaire que des pics d’intensité suivis d’abandon.
⚠️ Par exemple, marcher 30 minutes chaque jour est souvent plus efficace que faire 2 heures de sport le dimanche… puis rien pendant 5 jours.
Et dans mon accompagnement, je le vois aussi : Les clients qui progressent le plus sont ceux qui respectent un rythme d’entraînement réaliste, constant et adapté à leur mode de vie.
🧠 L’intensité a sa place… mais pas au détriment de ta constance.
Je ne dis pas que l’intensité est inutile. Elle peut être puissante… si elle est utilisée comme un levier ponctuel :
en fin de cycle,
pour stimuler une nouvelle progression,
ou pour redonner un coup de boost mental.
Mais si tu fais un entraînement trop intense qui te laisse courbaturé·e pendant 4 jours, que tu dors mal, que tu perds ta motivation ou que tu sautes les séances suivantes... alors ce n’est plus un progrès, c’est une régression masquée.
Ce que tu devrais viser après 45 ans
Après 45 ans, le vrai objectif est de bâtir un corps durable, capable de :
bouger sans douleur,
s’adapter aux imprévus de la vie,
garder de l’énergie au quotidien,
et profiter de la retraite ou de la seconde moitié de carrière avec vitalité.
Et pour ça, tu n’as pas besoin de forcer. Tu as besoin de répéter, consolider, ajuster. Tu as besoin de t’appuyer sur des piliers : nutrition, mouvement, sommeil, état d’esprit, conscience.
Et surtout, tu as besoin d’un rythme soutenable sur le long terme.
En pratique : comment appliquer la règle de la régularité
Voici 5 conseils simples mais puissants pour intégrer la régularité à ton quotidien :
Fixe-toi un minimum, pas un maximum.→ Mieux vaut faire 3 séances réalistes par semaine que viser 6 et en faire 0.
Utilise un calendrier ou une application→ Planifie tes séances comme des rendez-vous non négociables.
Choisis un entraînement que tu aimes.→ Le plaisir entretient la constance.
Accepte les petites séances.→ 30 minutes de mouvement, c’est déjà 30 fois mieux que rien.
Revalorise ton engagement.→ Rappelle-toi : c’est ta régularité qui construit ton corps… pas tes exploits.
Conclusion : La régularité est un superpouvoir après 45 ans.
Vieillir en santé ne demande pas d’en faire plus. Ça demande d’en faire mieux, plus souvent et plus longtemps. Et si tu changes ton regard, tu verras que c’est aussi plus motivant, plus respectueux de ton corps et… plus gratifiant.
Et en plus, tu auras plus de résultats.
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